Jörg Schindler, directeur général fédéral du parti LA GAUCHE, explique: Celui qui s’est assis une fois à 30° au bureau pour y travailler de manière concentrée et efficace sait quel fardeau la chaleur signifie.

Celui qui a dû travailler physiquement à 30° sous le soleil, le sait d’autant plus. La chaleur affecte les performances, mais elle pèse aussi sur le corps et peut entraîner des problèmes de santé. La chaleur doit être prise aussi au sérieux pour la santé et la sécurité au travail que la qualité de l’écran, de la chaise, le droit à Pausen.Es est la tâche de l’employeur de garantir des conditions de travail raisonnables, et il est grand temps que les températures soient dûment prises en compte. Ce que propose jusqu’à présent le règlement sur les lieux de travail, c’est un ensemble de dispositions de l’ordre de croissance qui ne protègent guère les travailleurs et ne responsabilisent guère les employeurs. Or, lorsque ces règlements ont été rédigés, les températures supérieures à 26° en Allemagne étaient encore plus rares qu’aujourd’hui. Mais nous ressentons de plus en plus les conséquences du changement climatique. Les fortes pluies, les tempêtes et même l’été caniculaire sont plus fréquents. Et parce que toutes les mesures de lutte contre le changement climatique ne visent qu’à limiter la poursuite du réchauffement et non à faire reculer le changement climatique, il en sera de même à long terme. Il est grand temps d’adapter le droit du travail aux conditions climatiques. Ce qui compte, c’est la température réelle sur le lieu de travail, après l’utilisation de tous les mécanismes de protection existants, tels que l’ombrage et la climatisation. C’est ce que nous voulons inscrire dans le règlement sur les lieux de travail.

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