Considérant :I.

La manière dont l’humanité se rapporte à la nature et les politiques environnementales qui seront définies et mises en œuvre dans les années à venir détermineront de manière irréversible la survie de milliers d’espèces, y compris la nôtre.II. La production effrénée accompagnée d’un consumérisme exacerbé, causé par le modèle économique actuel, a conduit à l’épuisement de certaines espèces et ressources naturelles, dans lequel les valeurs environnementales continuent d’être subjuguées aux valeurs économiques, créant les conditions d’une grave crise économique, sociale et environnementale à laquelle il faut mettre fin.III. Pour le PAN, il s’agit d’une priorité d’arrêter le réchauffement climatique et d’éviter un scénario aux conséquences désastreuses pour la vie sur la planète et en 2015, dans l’Accord de Paris, les pays signataires se sont engagés à la transition vers une économie zéro carbone et à stopper le réchauffement de la température moyenne au-dessus de 2 °C et, si possible, 1,5 °C d’ici 2050. Au Portugal, la lutte contre le changement climatique devrait être de plus en plus une priorité, car il s’agit d’une zone géographique plus vulnérable aux effets néfastes du changement climatique et parmi ces effets figurent la désertification, la sécheresse, les incendies de forêt, l’érosion du littoral due à l’élévation du niveau moyen de la mer et l’augmentation des tempêtes, la baisse de la productivité agricole, la difficulté à maintenir des systèmes agricoles plus sensibles aux limitations hydriques ou à la production traditionnelle, ou encore la propagation de maladies à transmission vectorielle, la pollution de l’air, entre autres. La Cour des comptes européenne a également averti que plus de la moitié de notre territoire est menacée par une sécheresse extrême, Soulignant les effets négatifs de l’agriculture intensive et des pratiques telles que l’irrigation dans les zones où la rareté de l’eau augmente, ainsi que l’impact de l’utilisation des pesticides sur la protection de la biodiversité, l’insoutenabilité des politiques publiques et l’absence d’un plan national de lutte contre la désertification, soulignant la nécessité d’adopter des mesures visant à abandonner la monoculture (forestière et agricole) et à investir dans une agriculture diversifiée et une sylviculture indigène, entre autres medidas.VI. Malgré le fait qu’il s’agisse d’une réalité nationale et que le changement climatique est sans aucun doute l’un des grands défis du XXe siècle. Au 21ème siècle, le groupe municipal PAN reconnaît que le rôle de la municipalité de Lisbonne est fondamental dans l’action climatique et nous pensons qu’une véritable stratégie politique est nécessaire qui agrège des mesures qui combinent des objectifs d’atténuation, d’adaptation aux impacts qui se font déjà sentir, de promotion de l’innovation et de la recherche, d’emplois verts, de nouveaux modèles commerciaux, une nouvelle approche de la gestion et de l’organisation du territoire et de la santé humaine, fondée sur un ensemble de mesures transversales à tous les secteurs de la société, impliquant de multiples acteurs et agents sociaux à tous les niveaux de gouvernance.VII. La question du changement climatique est clairement intégrée dans le Programme de développement durable à l’horizon 2030 des Nations Unies, dans le cadre de l’objectif 13 – Action pour le climat, ainsi que dans d’autres ODD, tels que 6 et 15, et il est essentiel d’élaborer et de mettre en œuvre des mesures transversales qui permettent à la municipalité de faire face à ce défi, en commençant par exprimer publiquement cet engagement à tous les citoyens. Pour cette raison, nous pensons qu’il est nécessaire de créer un atlas des risques liés au changement climatique qui met en évidence tous les risques climatiques, telles que les zones touchées par les submersions et les inondations dues à l’élévation du niveau de la mer, les risques d’inondation par zones, les valeurs prévisibles de disponibilité de l’eau potable, le nombre de jours prévus de vagues de chaleur et les valeurs de température maximale attendues, les cartes des risques d’incendie ajustées aux modèles climatiques, les cartes des risques météorologiques extrêmes, parmi d’autres indicateurs qui s’avèrent importants au niveau municipal.IX. Et, sur la base d’un atlas des risques liés au changement climatique, qui rassemble des indicateurs pertinents au niveau municipal, créer un plan d’adaptation qui identifie et planifie des actions tous les cinq ans, sur une période de 50 ans, en se concentrant au moins sur les domaines de l’aménagement du territoire, les ressources en eau, les forêts, l’agriculture, la planification d’actions et l’acquisition de ressources matérielles et humaines par la protection civile et la santé.X. En effet, la crise sanitaire a montré que notre relation avec la nature n’est pas durable et nous expose à des risques sanitaires et à des coûts économiques qui mettent en péril la vie telle que nous la connaissons, et dans les 5 ans qui se sont écoulés depuis l’Accord de Paris et avec tous les engagements pris, la concentration de gaz à effet de serre est passée de 402 à

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