Ce mardi 11 février, Joëlle Maison, députée DéFI au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, adressait une question orale à Caroline Désir, Ministre de l’Education.

Son interpellation concernait les violences à l’école. Déjà en octobre dernier, Joëlle Maison interrogeait la Ministre à propos de la lutte contre les violences en milieu scolaire et la façon dont la notion de bienveillance pouvait être déclinée sur le plan pédagogique. Dans la réponse avait été dressée lai liste des outils promus par la FWB dans le cadre de la lutte contre toutes les formes de violence à l’école. Et rappelé, qu’en dépit du caractère laconique réservé à l’éducation à la bienveillance dans la Déclaration de Politique Communautaire, le Pacte contenait en lui-même les pistes qui permettaient de la décliner sur un plan pédagogique. La hausse exponentielle des cas de violence, de harcèlement et de cyber-harcèlement à l’école ou après le temps scolaire, par le biais des réseaux sociaux, se révèle de plus en plus inquiétante.« Au-delà des effets désastreux des phénomènes – notamment – de harcèlement sur la santé psychologique des élèves, et les conséquences qu’ils peuvent induire, n’oublions pas queles enfants qui se sentent en situation d’insécurité se trouvent en incapacité d’acquérir des compétences. Ceci s’explique par des phénomènes chimiques de blocage liés à la sécrétion de cortisol (qui est l’hormone du stress) »,Lorsqu’on connaît les taux de redoublement, de décrochage, et la hausse du nombre d’élèves qui sortent non diplômés de l’enseignement secondaire , il convient, parmi d’autres mesures déployées sur le long terme, de lutter sans relâche contre ce type de violences. Joëlle Maison souhaitait revenir sur deux outils en particulier, l’un préventif – à savoir le « Jeu des Trois Figures » et l’autre, curatif, développé par l’Université de Mons en partenariat avec la Ville, intitulé « Cyber-Help ». Notre députée s’interrogeait sur les mesures mises en place afin de promouvoir ces jeux, et sur les initiatives qui seraient nécessaires afin d’optimiser leur utilisation. Le « Jeu des Trois Figures » permet d’éduquer les élèves les plus jeunes à l’empathie et est développé en maternelle. Il s’agit d’un outil préventif très efficace dans lequel, au départ d’images, les enfants endossent différents rôles successifs : celui de l’agresseur, celui de l’agressé et celui du témoin. Ce jeu de rôle permet aux enfants d’apprendre à se mettre à la place de l’autre et de ressentir les émotions que chacun de ces rôles suscite. L’application « Cyber-Help » permet quant à elle aux élèves victimes de messages et photos moqueurs ou dénigrants, de cliquer sur une icône qui permettra un envoi immédiat de la capture d’écran à l’équipe éducative et pédagogique. Deux outils nécessaires à notre époqueSitués en amont et en aval des niveaux d’intervention pour lutter contre la violence en milieu scolaire parmi bien d’autres dispositifs plus ou moins utilisés selon les chefs d’établissement, ou les Pouvoirs organisateurs, ces deux outils précis permettent de contribuer à prendre « en tenaille » ces dérives dont on remarque qu’elles tendent à s’accroître au fil du temps – et de la place que prennent les nouvelles technologies dans la vie familiale et scolaire des élèves. La ministre a abondé dans son sens et s’est déclarée disposée à prendre des mesures structurelles pour favoriser l’implantation de dispositifs anti-harcèlement, efficaces et novateurs dans tous les établissements scolaires. Retrouvez l’intégralité de la question orale en cliquant ici

Do you see content on this website that you believe doesn’t belong here?
Check out our disclaimer.