À : Le ministre du Développement rural et de l’Alimentation M.

L. Avgenakis Le ministre de l’Economie nationale et des Finances M. K. Hatzidakis Le ministre de la Justice M. G. Floridis Le ministre de la Protection du citoyen M. M. Chrysochoidis OBJET : Le Gouvernement va-t-il s’attaquer aux problèmes qui ont conduit les apiculteurs dans une impasse ? Avec ma question 4248/29.3.2022, qui est restée sans réponse, j’ai soulevé auprès du ministère du Développement rural et de l’Alimentation la situation difficile dans laquelle se trouvent actuellement les apiculteurs d’Arcadie et les apiculteurs de tout le pays, en raison de problèmes persistants qui les conduisent à des dommages importants et à une réduction de leurs revenus. et en outre, la dégradation existante des écosystèmes (pesticides, polluants, manque de variété végétale, etc.), provoque une perturbation importante du processus de production de miel, comme celle qui s’est produite en 2021.In En outre, il existe une série de problèmes graves qui affligent l’apiculture qui ont été soulignés à plusieurs reprises par les organismes représentant les organisations apicoles avec leurs mémorandums continus au ministère du Développement rural et de l’Alimentation, mais aussi avec le Par conséquent, la manifestation nationale des apiculteurs le 1er février 2024 n’a pas été un coup de tonnerre dans le ciel mais une manifestation de leur inquiétude accumulée pour l’avenir de leur secteur, alors que le départ massif des professionnels est déjà en cours.Les problèmes posés par les apiculteurs au gouvernement ne sont pas seulement de nature économique, mais demandent des interventions institutionnelles évidentes pour protéger le miel domestique production.It est une évidence qu’il y a un gros problème avec le la concurrence déloyale subie par le miel grec provenant de miel importé frelaté non détecté. L’adultération du miel importé a pris des dimensions énormes ces dernières années non seulement en Grèce mais dans toute l’Europe, selon le cadre de l’action coordonnée de l’UE appelée « From the Hives » (2021-2022) pour évaluer la prévalence sur le marché du miel frelaté avec sugars.In ce contexte, le rapport technique du Centre commun de recherche (CCR) de la Commission européenne du 22-3-2023 sur le miel circulant dans l’Union européenne, « a confirmé l’hypothèse initiale selon laquelle une partie importante du miel importé dans l’UE est soupçonnée de ne pas être conforme aux dispositions de la directive sur le miel (46% sur la base de 320 échantillons). Il s’agit d’une hausse significative par rapport à 2015-2017 (14 %). Le plus grand nombre absolu d’expéditions suspectes provenait de la Chine (74 %), bien que le miel en provenance de Turquie ait la proportion relative la plus élevée d’échantillons suspects (93 %). Le miel importé du Royaume-Uni présentait un taux de suspicion encore plus élevé (100 %), probablement en raison du miel produit dans d’autres pays et mélangé au Royaume-Uni avant d’être réexporté vers l’UE. tant dans les pays tiers que sur le territoire de l’UE, adaptation des mélanges miel/sucre pour éviter une éventuelle détection par les clients et les autorités officielles avant les opérations d’importation, utilisation d’additifs et de colorants pour altérer la véritable source botanique du miel et dissimuler la véritable origine géographique du miel en falsifiant les informations de traçabilité et en éliminant le pollen. Le problème est exacerbé par la directive 2001/110/CE sur le miel qui prévoit que « le ou les pays d’origine où le miel a été récolté doivent être indiqués sur l’étiquette. Toutefois, si le miel provient de plus d’un État membre ou d’un pays tiers, cette indication peut être remplacée, selon le cas, par l’une des mentions suivantes : – « mélange de miels communautaires », – « mélange de miels non communautaires », – « mélange de miels communautaires et non communautaires ». Il est donc évident que les apiculteurs grecs qui dénoncent le fait que le miel importé frelaté et filtré sans pollen devienne un mélange avec une quantité minimale de miel grec et qu’il est vendu comme grec ont tout à fait raison lorsqu’ils demandent à l’État de limiter sérieusement le phénomène de l’adultération, à la fois pour protéger leurs propres revenus et les consommateurs contre les produits dangereux. Par ailleurs, le problème de la grecisation du miel frelaté importé a été admis par le Premier ministre dans son discours au Parlement le 2 février 2023.Parmi les justes revendications des apiculteurs figure la question de l’exactitude. Depuis deux ans, l’augmentation du coût des

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