Lorsque la primauté du droit démocratique est menacée, c’est au ministre de la Justice de la protéger. « Mais maintenant que la censure est en place et que notre liberté d’expression et par conséquent notre démocratie sont en danger, comme le démontre clairement l’arrêt Outpost, le ministre Vincent Van Quickenborne (Open Vld) ne fait rien. » C’est selon le président du Vlaams Belang, Tom Van Grieken. « Il est grand temps de le réveiller et, par une action d’écriture, de le persuader de faire son devoir.

» Le parti lance maintenant une plate-forme – sur www.stopcensuur.be – où les citoyens peuvent faire part de leurs préoccupations au sujet de notre démocratie et de la liberté d’expression au ministre par courriel préparé à l’avant. Le Vlaams Belang est encore choqué par le verdict rendu mercredi 26 mai par le tribunal correctionnel de Malines à l’appel de quatre membres de l’association nationaliste Voorpost. « Pour l’affichage non violent d’une banderole contre l’islamisation, des peines de prison d’un emprisonnement jusqu’à six mois ont effectivement été prononcées », a-t-il déclaré. « Dans ce pays, les violeurs et les pédophiles sont généralement jugés avec plus de clémence. » Le Vlaams Belang lance donc vendredi une plate-forme où les citoyens peuvent envoyer directement un courriel au ministre Van Quickenborne. Les coordonnées du ministre ne sont pas rendues publiques. Quand une opinion devient une infraction pénale, la censure prévaut et la démocratie est très loin d’être trouvée"Ce qui inquiète bien sûr le Vlaams Belang le plus, c’est le fait qu’une opinion, et rien de plus que cela, peut conduire à des peines de prison dans ce pays. « Vous ne pensez pas que c’est possible dans un pays européen civilisé, mais c’est devenu une réalité à Malines », dit van Griekse. « Et quand un juge peut se réduire à quelque chose comme ça, en principe, tous les juges peuvent le faire. » Le Vlaams Belang est donc très conscient du danger que représente ce précédent. « Non seulement les membres de l’Avant-poste, mais tous les citoyens peuvent être abordés de cette façon. Toute notre démocratie est donc en danger. Parce que sans opposition, sans le droit à la liberté d’opinion, la démocratie devient impossible. » Il est urgent qu’un ministre de la Justice rétablit et protège l’État de droit démocratique. Mais Vincent Van Quickenborne ne fait pas ça. Son silence est assourdissant et, surtout, révélateur », conclut les Grecs « Il est grand temps de guérir le ministre de sa léthargie. Pour cette raison, aujourd’hui, nous lançons le site www.stopcensuur.be. Quickenborne doit être écrit par tous ceux qui aiment notre démocratie. Elle enverra un signal fort contre la censure et contre de nouvelles restrictions à la liberté d’expression. »

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