*** Français ci-dessous ***In the wake of Russia’s invasion of Ukraine in February, Sweden and Finland announced their intention to drop their military non-alignment status and become part of NATO.

Ambassadors from NATO’s 30 signed the accession protocols for Sweden and Finland on 4 July. However, before the protocols can come into force, they still have to be ratified by the states. Heinz Bierbaum, the President of the Party of the European Left, comments:“One of the disastrous outcomes of the NATO Summit is the concessions made to Turkey in exchange for support for Sweden and Finland’s NATO membership. Among others, the arms embargo imposed because of the illegal invasion of northern Syria was lifted. And this also despite the fact that Turkey is increasingly threatening its NATO partner Greece in the dispute over territories and gas deposits in the eastern Mediterranean.“There are plans to extradite people living in Sweden and Finland suspected of being terrorists in Turkey. This translates to the extradition of opposition figures from the spectrum of the Kurdish Workers’ Party PKK and the Syrian-Kurdish People’s Defense Units YPG. Once again, NATO shows the value of the right to self-determination when it’s not tied to its own economic and geopolitical interests.“None of this has anything to do with security, but with military and power-political ambitions, to which NATO has committed itself wholeheartedly.”*** FR ***Les pays de l’OTAN signent les protocoles d’adhésion de la Finlande et de la SuèdeÀ la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février dernier, la Suède et la Finlande ont annoncé leur intention d’abandonner leur statut de non-alignement militaire et de faire partie de l’OTAN. Le 4 juillet, les ambassadeurs des 30 pays de l’OTAN ont signé les protocoles d’adhésion de la Suède et de la Finlande, qui doivent toutefois être ratifiés par les États avant de pouvoir entrer en vigueur. Heinz Bierbaum, le Président du Parti de la Gauche Européenne, commente :“L’un des résultats néfaste du sommet de l’OTAN, ce sont les concessions faites à la Turquie en échange du soutien à l’adhésion de la Suède et de la Finlande à l’OTAN. Entre autres, l’embargo sur les armes imposé en raison de l’invasion illégale du nord de la Syrie a été levé. Et ce, bien que la Turquie menace de plus en plus la Grèce, son partenaire au sein de l’OTAN, dans le cadre d’un conflit portant sur des territoires et des gisements de gaz en Méditerranée orientale.“Il est prévu d’extrader des personnes vivant en Suède et en Finlande qui sont soupçonnées d’être des terroristes en Turquie. Dans les fait, cela se traduit par l’extradition de personnalités de l’opposition appartenant au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et aux Unités de protection du peuple (YPG) Syro-Kurde. Une fois de plus, l’OTAN montre la valeur du droit à l’autodétermination lorsqu’il n’est pas lié à ses propres intérêts économiques et géopolitiques.“Tout cela n’a rien à voir avec la sécurité, mais avec des ambitions militaires et de pouvoir politique, dans lesquelles l’OTAN s’est engagée sans réserve.”

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