Ce dimanche, après deux ans de crise sanitaire, les militants de DéFI se sont réunis pour un Congrès de mobilisation autour des valeurs amarantes.

L’occasion de présenter les lignes de forces du parti sur les matières institutionnelles et sur celles de la laïcité politique, clé du vivre-ensemble.Depuis plusieurs mois, DéFI a entrepris de mettre à jour son projet politique. Un travail, qui se poursuivra jusqu’à la fin 2022, autour de 5 axes :Remettre la Belgique en état… fédéral.Faire de la laïcité politique la clef de la citoyenneté du vivre ensemble.Libérer l’esprit d’entreprendre.Rendre le contrat social plus juste.Concilier développement durable, économie et libertés.Ce sont les propositions fortes des deux premiers axes qui étaient au cœur du Congrès de ce dimanche. Après le vote des nouveaux statuts du parti, ces lignes directrices en matière institutionnelle et en termes de laïcité politique ont été présentées par différentes personnalités du parti issues tant de Wallonie que de Bruxelles, élus ou cadres du parti… Et avec une stricte parité entre orateurs et oratrices.Sur l’institutionnel, le président de DéFI a appelé au réveil des partis démocratiques francophones.« Non, la menace nationaliste n’est pas écartée. Elle frappera dur et fort en 2024. Il est plus que temps que les francophones s’y préparent. Et j’appelle l’ensemble des partis démocratiques francophones à faire le même exercice que nous, à dessiner “leur” Belgique, leur idée du lien entre Wallonie et Bruxelles, et d’ensuite les confronter, en discuter pour nous accorder face à la menace nationaliste qui vient ».  Et d’ajouter : « Plus aucune réforme de l’Etat ne doit se faire pour les beaux yeux du nationalisme, et contre l’intérêt des citoyens francophones de ce pays ».Olivier Maingain, bourgmestre de Woluwé-Saint-Lambert : « Ce parti n’a de raison d’être, d’ADN et surtout d’influence, que s’il reste aux avant-gardes ».Pour DéFI, rester à l’avant-garde, c’est voir l’avenir institutionnel se dessiner sous la forme d’un fédéralisme loyal avec le nord du pays et une solidarité renforcée entre francophones. Les Wallons et les Bruxellois doivent envisager plus que jamais leur avenir ensemble, dans le partage d’institutions communes et non dans un modèle de fédéralisme à 4 régions qui n’est que l’antichambre du confédéralisme.DéFI se pose en gardien de la Fédération Wallonie-Bruxelles et souhaite la renforcer et en faire un levier d’échanges économiques, sociaux, de recherche entre nos deux régions.Si l’Etat fédéral doit bien entendu conserver ses compétences régaliennes, pour DéFI, il doit aussi être fort et solidaire dans deux situations précises : d’abord pour assurer la sécurité d’existence. Raisons pour lesquelles la santé, mais aussi les allocations familiales, la politique à l’égard des personnes en situation de handicap et la lutte contre la pauvreté doivent être refédéralisées.L’Etat fédéral, en outre, doit pouvoir prendre le commandement en cas de crise grave, comme l’ont montré, par contraste de carence, le covid, les inondations ou encore l’arrivée des réfugiés.Et de rappeler avec force que le sort des francophones de la périphérie, comme celui de toutes les minorités, devrait être “la” priorité d’un Etat fédéral digne de ce nom. Ce que la Belgique ne sera pas complètement tant qu’elle n’aura pas protégé toutes ses minorités, et tant qu’elle n’aura pas ratifié la convention-cadre sur leur protection.« C’est une question de justice et de respect des droits humains, point », a résumé la députée fédérale Sophie Rohonyi pour qui les droits des non-néerlandophones de la périphérie bruxelloise restent au cœur de son engagement politique. « Parce que vivre en périphérie, c’est vivre au quotidien des vexations communautaires qui sont de l’ordre de l’assimilation, autrement dit des vexations qui nient notre culture francophone, et donc notre identité ».Pour DéFI, l’heure est aussi au renouvellement démocratique. Que ce soit avec le référendum d’initiative citoyenne tant au niveau fédéral que dans les entités fédérées mais aussi en amenant davantage de personnes aux profils différents à faire de la politique.C’est pourquoi DéFI propose un congé politique pour permettre à davantage de citoyens d’entrer en politique. Une limitation du nombre de mandats successifs et la fin d’une série de privilèges fiscaux.« Il faut limiter le cumul des mandats et des rémunérations, qui alimente un sentiment de méfiance des citoyens à l’égard des élus et crée une inégalité de plus en plus importante entre les mandataires et les citoyens », a ajouté Alexandra Dupire, secrétaire générale de DéFI.Sur la laïcité politique, comme l’a souligné, Francis De Hertog, échevin à Enghien, « la laïcité politique offre les racine

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