Ce 17 septembre, notre députée fédérale, Sophie Rohonyi, était l’invitée des journalistes de l’Avenir, désireux d’en apprendre davantage sur ses travaux à la Chambre et sur sa récente interpellation sur les inondations de juillet dernier.DéFI compte deux députés à la Chambre, François De Smet et Sophie Rohonyi.

Le travail n’est pas toujours évident à répartir explique notre députée : « Nous arrivons à avoir une vue d’ensemble grâce à notre équipe. Mais nous restons des êtres humains, nous devons faire des choix. C’est parfois frustrant. On privilégie la qualité à la quantité… Et nous avons nos sujets de prédilection. Moi, j’ai été collaboratrice parlementaire d’Olivier Maingain, essentiellement sur les questions de justice, de police, etc. J’ai acquis une expérience en matière de santé avec la crise sanitaire. François De Smet a pu apporter sa pierre à l’édifice en matière de droits humains et fondamentaux et sur beaucoup d’autres choses ».Deux… cela veut dire que nos deux députés DéFI sont moins entendus ? Non, mais s’ils ne le sont pas, c’est moins dû à leur nombre qu’au fait qu’ils sont dans l’opposition. Néanmoins, ils parviennent à peser dans la balance, à imposer leurs idées : “Pour ne citer qu’un exemple, l’idée d’évaluer les réformes de l’État sur base de leur efficacité figurait dans le programme électoral de DéFI. Cela se trouve aujourd’hui dans l’accord de gouvernement”.Inondations : commission d’enquête au fédéral et en WallonieConcernant les inondations de juillet dernier, Sophie Rohonyi explique que c’est au tour du politique d’assumer ses responsabilités. Et ce, surtout après le grand élan de solidarité dont a fait preuve la population. « On ne peut faire l’impasse du suivi des inondations, avec leur lourd bilan humain et des milliers de familles qui ont tout perdu ». C’est pourquoi elle a demandé la création d’une commission d’enquête au fédéral et en Wallonie sur la gestion des inondations afin d’éclairer toute une série de points, dont :L’impact de la réforme de la protection civile portée par le gouvernement MR/N-VA, qui a réduit de 30% les effectifs.La coordination des secoursL’indemnisation des victimes et des personnes non-assurées ou celles confrontées à des plafonds.Le fonds des calamités qui n’a plus été alimenté depuis qu’il a été transféré aux Régions.Les mesures pour préserver la santé des sinistrés.

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