Selon "Le Monde" d'aujourd'hui, une soixantaine de cadres auraient quitté Debout la France et formeraient un collectif satellite du Rassemblement National.Je comprends la fascination du nombre que peut exercer le poids électoral du RN, puisque c'est pour cette raison que j'avais adhéré en 2016 au Front National et au Collectif Racine, alors que mes préférences me portaient vers le mouvement de Nicolas Dupont-Aignan.Comme beaucoup de Français, je pensais - et je pense toujours - que seul un changement radical de politique peut éviter à notre pays la faillite et la guerre civile où nous mènent l'endettement et le "séparatisme islamique", conséquences de décennies de désindustrialisation et d'immigration massive encouragées par des institutions européennes qui ont détourné depuis longtemps l'idéal européen de paix, au profit d'intérêts financiers et stratégiques étrangers à l'Europe.Avec sa masse d'électeurs, le Front national m'apparaissait comme le seul parti capable de provoquer ce changement que beaucoup de Français attendentJ'ai participé activement à la campagne de Marine le Pen, jusqu'à ce que le débat du second tour, puis le départ de Florian Philippot, me fassent comprendre mon erreur.En effet, nos seulement Marine le Pen nous a fait douter de sa capacité à gouverner seule, mais elle s'est employée à écarter ceux dont les capacités auraient pu lui porter ombrage.En refusant la primaire que lui avait proposée Nicolas Dupont-Aignan, elle s'est condamnée à l'isolement et à l'échec.Je comprends aussi que le désespoir devant l'apparente faiblesse de Debout la France ait pu pousser certains dans l'orbite du RN.Mais la majorité des Français attend que nos dirigeants politiques s'unissent pour redresser notre pays quand il est encore temps.Il suffirait que d'autres dirigeants politiques en comprennent la nécessité pour que les choses changent radicalement et que s'amorce une dynamique qui peut conduire au succès en 2022.Je sais que Nicolas Dupont-Aignan s'emploie à rechercher cette union, et je m'efforce de l'y aider en restant à mon poste.Marc ChapuisAdjoint aux fédérations Nouvelle-AquitaineDélégué national à l'Instruction Publique

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