Le parti Pirate a tenu le 29 septembre une conférence de presse sur le sujet “Un monde du travail équitable pour aujourd’hui et demain”.

Tommy Klein, candidat au centre, Ben Polidori, conseiller municipal de Viichten et co-tête de liste au nord, et Starsky Flor, candidat au sud pour les Pirates, ont présenté le sujet.Un équilibre entre travail et vie privéeLes Pirates sont convaincus que l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée en 2023 ne fait pas dans un rapport approprié. Nous sommes d’avis que le monde du travail doit donc être préparé au 21ème siècle. Pour nous, cela signifie flexibilité au travail et respect de la vie privée. La promesse de moins de 40 heures/semaine ne fait que créer des injustices sociales car il y a des métiers où l’on ne peut pas travailler moins par manque de personnel, d’espace ou de matériel. Mots-clés secteur de la santé, secteur des transports et travail posté.Les pirates veulent renforcer les Cadres mobiles et promouvoir une période de référence d’un an par le biais des conventions collectives.Nous voulons renforcer le télétravail et motiver les employeurs, grâce à des avantages fiscaux, à ouvrir cette possibilité à leurs travailleurs. Nous sommes également conscients des dangers du télétravail et insistons donc sur le droit à la déconnexion.Nous voulons  qu’un employeur doive se conformer au désir de ses salariés de réduire les heures de travail. Dans les entreprises de plus de 50 salariés, on devrait également avoir le droit de passer à 40 heures/semaine après une certaine période.En construisant des espaces de coworking (ou bureaux satellites) au Luxembourg et dans la Grande Région, nous voulons soulager les frontaliers et leur redonner leur qualité de vie.L’indice est un outil social important. C’est pourquoi nous nous engagons pour le maintien du mécanisme de l’index et exigeons qu’il continue d’être versé chaque fois qu’il tombe. Mais telle qu’il existe actuellement au Luxembourg, il a pour conséquence de creuser davantage l’écart entre les riches et les pauvres.Pour une tranche indiciaire plafonnée à 3,5 fois le montant que perçoit une personne au SSM qualifié (environ 11 000 €). Cela signifie que le montant au plafond est gelé et que toute personne qui gagne plus de 11 000 € par mois, par exemple 20 000 € ou même 50 000 €, reçoit toujours 270 € d’index;Que l’employeur/-euse se réserve toujours le droit de payer plus d’index;Contre toute manipulation du panier, qui n’est pas en faveur des employé(e)s.Egalité des chances sur le marché du travail, fonctionnement de l’ADEM et avec les conventions collectives sectoriellesNous, les pirates, nous engageons à créer un monde du travail où chacun a une chance équitable et un salaire équitable.Les pirates veulent un salaire minimum non imposable ;Nous voulons rendre obligatoire la candidature anonyme auprès de l’État et l’encourager dans le secteur privé. Cela répond aux exigences d’une protection des données élevée et efficace et protège contre la discrimination. L’entretien sur place a lieu plus tard et c’est l’occasion de se présenter directement auprès de l’employeur potentiel ;Nous nous engageons à faire en sorte que l’intérim soit plus fortement contrôlé et encadré.Le parti Pirate s’engage à un service de médiation bien accessible à l’Adem. Cela inclut un point de départ clairement affiché sur le site internet de l’Adem et dans les agences, et où des médiateurs/-trices professionnels tentent de trouver des solutions avec les personnes concernées.Le parti Pirate est d’avis que davantage de travailleurs/-euses devraient pouvoir bénéficier des atouts d’une convention collective. C’est pourquoi nous voulons plaider pour que davantage d’accords sectoriels soient conclus.Les entreprises qui embauchent des jeunes sans expérience et les maintiennent dans l’entreprise, et maintiennent des personnes de plus de 49 ans dans l’entreprise, soient rémunérées. Nous proposons donc qu’une entreprise reçoive une prime, si elle peut prouver qu’un:e jeune y travaille depuis au moins trois ans. Cette prime devrait être payée après les trois ans. Si une entreprise a des travailleurs/-euses âgés de 49 ans ou embauche de nouvelles personnes âgées de 49 ans ou plus, les coûts des charges patronales doivent être partiellement ou entièrement couverts par l’État. C’est ainsi qu’on peut s’assurer que les gens puissent encore trouver et garder un emploi à 50 ans;

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