A l’occasion, ce 15 septembre, de la Journée internationale de la Démocratie, DéFI rappelle son attachement à la démocratie et à la bonne gouvernance publique.

Pour DéFI, la démocratie peut être régénérée de deux façons à tout le moins : en faisant plus souvent appel aux citoyens dans les prises de décision, et donc en inventant de nouvelles formes de démocratie participative, et en assurant un renouvellement régulier du personnel politique. Pour DéFI, la politique ne doit plus être une carrière mais une étape dans une vie. Nous pensons que plus de gens doivent faire de la politique pendant une période de leur vie sans l’envisager comme une rente de situation. Nous souhaitons mettre sur pied un ambitieux projet baptisé Nova Carta et proposant de partir des besoins réels des citoyens, pour aboutir à une évaluation concrète des réformes précédentes, et un travail de modernisation vivifiante de la Constitution.

Dans le cadre de la gestion de la crise sanitaire, François De Smet a également rappelé à plusieurs reprises que la démocratie n’est pas un fast food : «

Le projet de loi pandémie du gouvernement restait dans une logique de pouvoirs spéciaux : le Parlement donnait une fois encore son blanc-seing au gouvernement pour constater l’état d’urgence sanitaire, puis le gouvernement faisait ce qu’il voulait. Dans la proposition de DéFI, l’état d’urgence pouvait être décrété par arrêté royal, mais il devait être confirmé dans un délai de deux à cinq jours par le Parlement. Puis le gouvernement devait revenir tous les mois devant le Parlement.

A l’occasion de son université d’été 2020, DéFI proposait un panel sur la possibilité de réenchanter la démocratie en passant notamment par le niveau local : « C’est le niveau idéal pour ramener le citoyen vers le politique : assemblée des habitants, consultations, budget participatif, citoyenneté à 10 ans… » expliquait Sophie de Vos, échevine en charge de cette matière à Auderghem. Le bourgmestre de la même commune, Didier Gosuin, expliquait également récemment : « Je vais continuer à porter mes idées, notamment au travers d’un nouveau mouvement citoyen de réflexion et d’action, D21 (pour Démocratie et XXIe siècle), que j’ai lancé en mars 2020. Ma grande inquiétude, c’est que nous sommes aujourd’hui dans un processus de fragilisation de notre modèle de démocratie. Ce sont des régimes autoritaires, des modèles poujadistes et même parfois des régimes dictatoriaux qui sont en train de monter en puissance tandis que la démocratie, elle, est en peine un peu partout. »

Droit de vote étendu en Région bruxelloise

Au Parlement bruxellois, c’est Emmanuel De Bock, chef de groupe DéFI, qui a fait valoir l’importance du droit de vote des étrangers aux régionales pour renforcer la démocratie : « Cela concerne 422.000 personnes domiciliées en Région bruxelloise, soit le tiers des habitants de la Région. Autant de ressortissants extra-nationaux qui sont privés de droit de vote aux élections régionales et communautaires alors qu’ils paient des impôts régionaux, vivent et travaillent à Bruxelles, utilisent nos routes, nos transports en commun, nos écoles, participent à la vie sociale, économique et culturelle. Ce serait un signal extrêmement positif de leur montrer qu’ils ne sont pas considérés comme des citoyens de seconde zone, dépourvus de droits politiques parce qu’ils ne sont pas belges alors qu’arrivés pour quelques années, ils ont peut-être décidé de faire leur vie chez nous ! Accorder aux étrangers le droit de vote aux élections régionales favoriserait leur intégration à la société belge et renforcerait aussi la légitimité démocratique des institutions régionales puisque ces gens sont tout autant concernés par les matières régionales. »

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